QUE FAUT-IL FAIRE ?

QUE FAUT-IL FAIRE ?

QUE FAUT-IL FAIRE ?

Que faut-il faire ?

Il y a quelque temps, j’ai découvert cette question un peu abrupte posée par l’un de vous qui me lisez en cet instant.

Celui-ci, comme beaucoup j’imagine, s’interrogeait à juste titre sur l’attitude à tenir face à ces vagues répétées d’évènements douloureux, d’informations alarmantes ou révoltantes qui secouent plus que jamais la planète… et chacun de nous par la même occasion.

Oui, que faut-il faire ? Continuer à creuser du côté des prophéties comme certains le font inlassablement ? Où cela mène-t-il ? Cette recherche me semble nourrir davantage le jeu de nos méninges et de nos émotions que les vrais battements de notre cœur. Quel mouvement vers le haut inspire-t-elle ? Je réfléchis différemment…

Je préfère observer avec une attention soutenue le quotidien de notre monde car ce qui s’y passe est suffisamment éloquent pour interpeler en profondeur toute personne dotée d’un minimum de bons sens.

Pas besoin d’être bien cultivé pour comprendre clairement que les Institutions financières mondiales s’étouffent d’elles-mêmes et sont sur le bord du gouffre. Tant de choses sont évidemment truquées.

Pas besoin d’être économiste pour s’apercevoir qu’ici et là les populations pauvres et opprimées n’en peuvent plus et se soulèvent, que les nantis que nous sommes encore globalement en Occident voient leur équilibre de plus en plus précaire et commencent à paniquer.

Nul besoin non plus d’être géologue ou climatologue pour constater que notre activité industrielle a dangereusement abimé la planète, que celle-ci se rebelle et est à la veille de se réorganiser.

Sans aucun doute, tout cela correspond aussi à des rythmes naturels. Les modifications géologiques et climatiques ainsi que l’apogée puis le déclin des civilisations font incontestablement partie de ces épisodes qui ont toujours ponctué l’histoire des sociétés humaines. L’activité solaire est notamment parlante à ce propos. Pas question de le nier.

Mais est-ce alors dire qu’il n’y a rien à faire et que nous sommes appelés à toujours revivre le même scénario ainsi que l’affirment nombre d’analystes ? Serions-nous ainsi inéluctablement coincés dans la mécanique de l’Éternel Recommencement ?

Ce n’est pas mon opinion.

Le Principe de l’Évolution n’est pas celui qui fait tourner inlassablement l’âne autour de l’axe d’une meule jusqu’à creuser un sillon dans le sol qu’il foule.

« Que faut-il donc faire ? » continue de me demander le message reçu comme si son auteur attendait de moi une solution toute faite et des directives à suivre.

Bien évidemment, je n’ai pas le mode d’emploi d’une opération de sauvetage de notre monde ! Qui pourrait prétendre l’avoir, d’ailleurs, hormis quelques pseudos-messagers auto-proclamés de l’Apocalypse ?
Ce qui me paraît certain, par contre, c’est que tous ceux et toutes celles qui sont un peu intelligents, conséquents et qui sont dotés d’un minimum de courage doivent cesser de faire l’autruche en maintenant la tête dans les sables de leur tranquillité quotidienne. Ce temps est révolu.

Lorsqu’il est de notoriété publique que les auteurs des escroqueries de grande envergure, des mensonges mondiaux, des injustices, des détournements de fonds colossaux, des gâchis et des massacres sans nom tiennent les rènes d’un grand nombre des postes-clés de nos sociétés, comment se taire et ne pas réagir sans se rendre complice de cet état de fait ? Le « Je ne le savais pas » n’est plus de mise; il est une hypocrisie.

Que faut-il faire alors ? Prier ? Méditer ? Se retirer dans un coin de campagne si les circonstances de notre vie nous le permettent ?

Je serais tenté de vous dire oui, bien sûr, car renforcer notre âme est capital tandis qu’offrir le meilleur à notre corps est légitime… et puis parce que, ultimement, on peut sans peine se répéter que tout ceci fait partie du jeu illusoire de la Maya.

Cependant, je serais encore plus tenté de vous dire que ce n’est pas suffisant, que c’est un détour, une fuite de plus.

Je crois que – même au cœur de la Maya – la situation actuelle est telle qu’elle demande urgemment une implication très concrète de tous ceux qui ont pris conscience que chacun de nous est responsable de l’état de notre monde.

Cette implication doit mener sans tergiverser à un « NON » massif à tous les asservissements qu’a engendrés notre société via notre lâcheté et notre égoïsme.
Comment ? Par ce qu’on appelle la désobéissance civile, c’est-à-dire par le refus de se soumettre à l’absurde, au vol organisé, légalisé, au pillage, au mensonge, à la tricherie et à toutes les sortes d’iniquités doublées de cynisme érigés en systèmes de fonctionnement.

Comprenez-moi bien, je ne prône ni une révolution ni l’anarchie car ceux-ci vont toujours de pair avec la violence. Nous avons assez ¨donné¨ – ou plutôt perdu – dans cette direction…

Je plaide seulement pour une véritable et irréversible Évolution – un saut quantique volontaire, dirions-nous – une mutation radicale et rapide de nos mentalités et de nos comportements.

Bernard Benson, l’auteur du ¨Livre de la Paix¨, un homme que j’ai assez bien connu il y a une trentaine d’années, attirait déjà notre attention sur le fait qu’il est totalement absurde que quelques tout petits milliers d’individus, voire moins, décident à eux seuls de la vie de quelques milliards de personnes.

Aujourd’hui que nous sommes au nombre de sept milliards, cette vérité devient encore plus éclatante.

Je ne suis pas de ceux qui prétendent, à l’instar de certains ¨prévisionnistes¨ mondiaux, que notre espèce trouvera bien le moyen de se débrouiller, de se réorganiser puis de repartir ¨comme avant¨ aidée par de nouveaux progrès technologiques. Ce n’est pas la technique qui nous sortira de notre impasse mais l’expression du cœur humain, son ¨Amour-Intelligence¨.

Je suis de ceux qui disent haut et fort qu’il ne faut surtout pas que cela continue ¨comme avant¨ car seule une refonte de toutes nos valeurs peut nous faire sortir de notre hypnose et de notre ornière.

Voilà pourquoi désobéir autant qu’on le peut à nos réflexes de consommateurs, de gaspilleurs, à nos habitudes d’assujettissement aveugle aux pouvoirs abusifs politiques et religieux, aux lois perverses et au Principe de la Peur me paraît être aujourd’hui un devoir de conscience impérieux.

Cela vous étonne de la part de quelqu’un qui se définit comme un mystique ?

Quant à moi, je ne peux concevoir une Voie d’Intériorité ou de recherche du Divin qui ignorerait la densité enseignante de ce monde, le respect puis l’amour de l’Humain.

Je l’ai souvent écrit : « Tous les mondes ne font qu’Un ». La quête de l’Esprit ne doit jamais signifier la fuite des réalités de la Matière. L’un des aspects majeurs de l’Initiation, autrement dit de la révélation de l’être à lui-même, se situe là…

Avez-vous jamais remarqué à quel point la plupart des grands guides spirituels de notre Humanité ont été parallèlement des hommes de terrain et d’action ? Tous ont été confrontés à des situations sociales et politiques très concrètes. Ils ne sont pas enfuis sur les sommets des montagnes, ni cachés dans des grottes pour se retrouver à l’abri, face au Divin. Ils se sont impliqués, ils ont participé très activement – et de façon parfois musclée – au remodelage de leur société.

Alors finalement, que faire ?

Mon opinion ne sera jamais que mon opinion. C’est assurément à chacun de décider de ce qu’il doit faire, en conscience, avec ses moyens personnels, sa force, son audace,… en faisant en sorte que son âme et son corps vivent en cohérence. À ce niveau-là, ¨faire¨, signifiera commencer à ¨être¨.

Ce qu’il faut surtout ne pas faire ? C’est nier qu’il se passe quelque chose de majeur aujourd’hui sur Terre et s’en moquer complètement. C’est continuer à courber l’échine face aux iniquités et à la volonté de manipulation croissante des consciences, c’est ne rien oser, c’est la tiédeur.

Que l’on ne se demande pas pourquoi le Christ a affirmé : « Dieu vomira les tièdes… ». En termes actuels cela veut dire que le Mouvement naturel de la Vie n’alimente jamais les timorés et les indécis, que la Vie ne fait pas de sur-place ni ne tourne indéfiniment en rond mais que c’est à nous de participer à son invention.

Toute démarche spirituelle qui ne se prolonge pas en sa contrepartie terrestre ne peut être qu’incomplète.

Voilà pourquoi je ne crains pas de vous écrire aujourd’hui :
« N’ayons pas peur de dire Non à la ¨zombification¨ planifiée de notre espèce. N’ayons pas peur de désobéir à ce qui n’est visiblement pas de l’ordre du juste. N’ayons pas peur de faire se rencontrer le Vertical et l’Horizontal et de tout faire pour nous tenir en leur point de jonction.

Au-delà de la diversité des fois et des croyances, l’archétype d’une telle

Rencontre en dit beaucoup, ne croyez-vous pas ? »

 

ON APPELLE ÇA CROIRE…

ON APPELLE ÇA CROIRE…

ON APPELLE ÇA CROIRE…

Amis lecteurs…
Ce matin, pour inviter à l’introspection, à nouveau quelques lignes extraites de mon futur ouvrage.
Ce sont des réflexions candides, mais non dénuées de bon sens, sorties de la bouche d’un Amérindien qui s’interroge sur l’étrangeté de ce qu’on appelle souvent la foi.

– « Quelque chose m’intrigue, John. […] Tu dois pouvoir me répondre, toi qui as reçu sur les épaules l’eau du dieu-Christ et qui pourtant paraît savoir respecter notre calumet pour ce qu’il est…
Sans doute n’ai-je rien compris mais… Comment font les Chrétiens pour croire qu’il n’y a qu’un seul dieu, le leur bien sûr, tout en affirmant que celui-ci a un Fils qui malgré tout L’équivaut, que ce Fils n’a pas de Mère qui en soit vraiment une… si ce n’est qu’elle a été visitée par un Esprit prenant la forme d’un oiseau… Et puis comment comprendre ensuite que ces mêmes Chrétiens semblent sans cesse s’adresser à d’autres hommes – des amis du Fils de leur dieu, des « saints » – pour obtenir ce qu’ils veulent de Lui quand ils ont peur ou qu’ils sont perdus dans leur vie ? »

John m’a regardé, bouche bée…
– « Je ne le sais pas… Je n’ai jamais réfléchi aussi loin… et eux non plus, j’en suis sûr… »

– « Et moi, tout ce que je sais de cela, John… c’est qu’en fait, on appelle ça croire. C’est digne, c’est beau, oui… mais en même temps cela peut souvent rendre très aveugle.
Ce que je vois aussi, ce que je commence seulement à comprendre parce que je ne suis pas très intelligent, c’est que les « saints » des Chrétiens […] sont vénérés comme des sortes de petits dieux qui peuvent parler à leur place à leur Christ et à son Père, le grand dieu.
Pourquoi ont-ils tant besoin d’eux ? […] Pourquoi en font-ils des statues dont on m’a dit qu’ils embrassaient les pieds ? C’est parce que leur Grand Esprit, lui, leur Grand Père, ils le pensent trop loin d’eux. N’est-ce pas terrible ?
Et c’est cela qui ne va pas dans leur tête ! Ils ne peuvent Lui trouver une place – à Lui ou à son Fils – qu’à l’autre bout de l’univers, là où ils ne pourront jamais aller puisqu’ils se disent sales dès leur naissance et qu’ils s’accusent de tout.
Quant à leur Esprit-oiseau, ceux à qui j’en ai parfois parlé m’ont tous dit qu’il était ¨un mystère¨ et que c’était donc une faute, un « péché », que de chercher à trop le comprendre.
Moi je ne sais pas, John, et je ne comprends pas non plus, mais tout ce que je vis, je le ressens ; j’y goûte dans mon cœur et dans ma chair parce que le Grand Esprit, je te le dis, est bien là autour de moi, à tout instant, dans tout ce que j’invite à me parler comme dans tout ce à quoi je parle… Et il est aussi en moi dès que j’arrive à aimer sans frontière. Ce n’est pas facile mais… »

© Daniel Meurois. Extrait d’un livre à paraître aux Éditions Le Passe-Monde.
Peinture de James Ayers

FAISONS LE POINT…

FAISONS LE POINT…

FAISONS LE POINT…

Comme vous le savez, il m’arrive parfois de retourner feuilleter de vieux écrits que j’ai « commis » en d’autres décennies. En voici un qui date de l’été 2009 et dont les accents nous ramènent inévitablement à l’actualité immédiate… Encore une fois, un sujet de réflexion sinon de méditation.
Daniel Meurois

« Je ne sais pas si vous vous en êtes déjà fait la réflexion mais, ces temps-ci particulièrement, il y a de quoi être atteint d’un sérieux vertige dès que l’on se pose des questions sur l’avenir de notre humanité. Je dirais même qu’il faut un solide bon sens pour y voir clair au beau milieu d’une jungle d’informations qui s’ignorent la plupart du temps les unes les autres. Leur seul point commun, c’est qu’elles ont tendance à cultiver un réel état de peur…
À force de lire tous azimuts des articles alarmants et de capter des conversations angoissées, j’ai eu envie aujourd’hui de faire un peu le point.
Très vite il m’est apparu que quelques grands thèmes se disputent la primeur au palmarès de la peur. En voici un rapide aperçu :
– La quasi extinction de la race humaine consécutive à des injections massives de vaccins toxiques planifiées par le Gouvernement mondial via l’OMS.
– La quasi destruction de notre espèce suite à des manipulations climatiques conduisant ultimement à un basculement des pôles de la planète.
– L’asservissement de notre race par des colonisateurs extraterrestres déjà en place et actifs parmi nous.
En résumé, nous avons le choix de notre bataille finale, de notre Harmaguédon. On pourrait évidemment rire de tout cela si, comme encore hélas la plupart de nos contemporains, on estime que tout va bien tant que notre réfrigérateur est plein et qu’on peut encore s’offrir quelques jours au soleil chaque année.
En réalité cependant, il n’y a rien qui puisse faire hausser les épaules dans tous ces scénarios car, s’ils s’ignorent ou se contredisent quant à notre destin global, ils apportent la démonstration flagrante du malaise ¨puissance dix¨ qui s’est emparé de notre monde.
Qu’on le veuille ou pas, nous sommes au moment d’une fracture radicale à l’échelle planétaire. Quand et comment atteindrons-nous l’exact point de rupture ? Nul ne le sait même si chacun a ses convictions. Les plus grands Maîtres de Sagesse actuellement incarnés ne s’expriment pas ou peu à ce sujet. Se demande-t-on pourquoi ?
Quant aux remèdes envisagés face au drame annoncé, ils sont également multiples et souvent aussi contradictoires que les moteurs du drame lui-même.
– L’apparition d’un Messie-Maitreya, le Christ de notre ère – dont la Parole rassembleuse sera salvatrice.
– L’évacuation d’une partie de la population terrestre au moyen d’une flotte de vaisseaux extraterrestres.
– L’ascension sur un autre plan vibratoire d’une sorte d’élite spirituelle de notre humanité.
– Ces trois points mélangés avec diverses nuances
– La prise de conscience soudaine par la population terrestre de la tyrannie du nouvel ordre mondial qui se met actuellement en place et sa rébellion massive contre celui-ci.
Là encore nous avons le choix…
En énumérant tout cela, mon intention n’est pas ici de chercher à influencer qui que ce soit au sein de ses propres convictions et du combat qu’il mène peut-être là où il se trouve.
Toutes les thèses se défendent et ma vie a été suffisamment nourrie d’incroyables expériences pour savoir qu’il y a du vrai dans tout ce qui est évoqué en termes de potentiels de destruction comme en chances de réorganisation et de ¨consolation¨. Toutes les thèses… y compris celle de ceux qui préfèrent s’en tenir à la politique de l’autruche en affirmant simplement que nous vivons une crise de croissance parmi d’autres et que notre humanité saura y trouver des remèdes.
Si je ne partage évidemment pas cette dernière opinion et que je suis conscient des heures cruciales que nous vivons aujourd’hui, je ne tiens cependant pas non plus à m’engager parmi les rangs des semeurs de panique et pas davantage, d’ailleurs, parmi les troupes de ceux qui rêvent d’un coup de baguette magique venant les sauver du cataclysme final.
Oui, je suis bien conscient de la mise en place, actuellement très active, d’un nouvel ordre mondial dictatorial contre lequel il nous faut réagir collectivement. Je crois même avoir été l’un des premiers à en témoigner ouvertement il y a des décennies… (1) Oui, je suis bien conscient de l’action de forces déstabilisantes terrestres ou non terrestres, tout comme de la protection d’autres forces également internes et externes. De cela aussi j’ai abondamment témoigné. Oui enfin, je suis également conscient que notre humanité verra émerger un jour ou l’autre un grand Instructeur spirituel capable de lui redonner un nouveau souffle.
Cependant, je suis d’abord intimement persuadé que le vrai combat à mener est d’abord intérieur à chacun. C’est lui le vrai défi.
C’est celui de la recherche urgente de notre recentrage. Un recentrage face à notre dispersion, un recentrage qui demande à ce que nous fassions le ménage en nous en nous débarrassant de nos formatages, de nos peurs, de nos étroitesses, de nos jugements, de nos égoïsmes, de nos intégrismes… bref de tout ce qui rétrécit et ne peut donc pas être d’essence divine….
Car le vrai problème est là : notre décentrage et notre dérapage dans une spirale d’autodestruction viennent essentiellement de l’oubli de notre origine et du but de notre vie.
En d’autres termes, il me semble évident que le temps du tourisme spirituel est révolu depuis longtemps. Il est clair que nous ne l’avons pas encore compris et qu’il nous faut donc immédiatement prendre le taureau de nos petites personnalités par les cornes afin d’affirmer sans ambiguïté notre origine, notre volonté et notre destination.
Ce sont des mots ? Sans doute … mais des mots essentiels qui exigent une réforme personnelle par un engagement et une action concrète de chaque jour. Car, n’en doutons pas, c’est réellement de ¨l’intérieur¨ que se cultive ¨l’extérieur¨. L’esprit n’est pas un concept. Dès que nous nous autorisons à le percevoir en nous, il nous rappelle seulement que nous avons mieux à faire qu’à gesticuler pour tenter de trouver des solutions à nos impasses. Il distille en nous bon sens et cohérence…
Voilà pourquoi, voyez-vous, j’ai aujourd’hui surtout résolu d’essayer d’entraîner chacun vers son Christ intérieur, ( ou son Essence Première, si on préfère ), là où sont les racines de l’attitude et de l’action justes, là où on perçoit la vraie sortie du labyrinthe.
Et puis, n’oublions pas… La première arme de tous ceux qui cherchent à contrôler autrui et à bloquer ainsi son évolution a toujours été la culture de la peur. »
(1) Voir « Celui qui vient »
© Daniel Meurois
30 août 2009

 
Merci…

Merci…

Merci…

Pâques 1980… c’était très exactement la naissance de mon premier ouvrage : ¨Récits d’un voyageur de l’Astral¨… Et voilà que dans quelques semaines, ce sera Pâques 2019 et que j’en serai au 2ème ou 3ème chapitre de mon 38ème livre…

L’an prochain, dans la foulée, je franchirai le cap d’un autre dizaine de ¨printemps¨ et, ce matin, en jetant un coup d’œil par-dessus mon épaule, je prends une fois encore conscience de cela. J’y crois à peine… presque quarante ans se sont écoulés et bientôt autant de livres seront nés sous ma plume.

Cela veut dire que j’ai déjà passé certainement plus de la moitié de mon existence à écrire, à vous écrire. Car, n’en doutez pas, c’est bien à vous que j’écris à chaque fois que j’entame, comme une exploration et un pèlerinage, l’itinéraire que constitue la rédaction d’un nouvel ouvrage.

Alors voilà, il fallait tout de même que je vous le dise… parce que si ces presque quarante ans uniquement consacrés à l’écriture et au témoignage ont été possibles, c’est bien grâce à vous, lecteurs connus ou inconnus, grâce à votre fidélité, à la constance de votre recherche intérieure, à votre volonté aussi de faire de notre monde un monde meilleur.

Pour l’oreille attentive que vous m’avez prêtée et pour la confiance que vous continuez de me témoigner, je tiens à vous dire ici un très grand merci. C’est un merci du fond de l’âme car j’estime que c’est faire l’objet d’un privilège que de compter une multitude d’amis et de complices sur le même chemin de Lumière et d’Espoir à travers le monde entier.

Chaque jour, chaque semaine, chaque mois, vos lettres viennent me rejoindre. Je ne peux pas toujours, pas souvent devrais-je dire, y répondre. Je suis certain que vous en comprenez la raison et que vous m’en excusez… Elles sont trop nombreuses et y donner suite individuellement signifierait nécessairement arrêter de vous offrir d’autres livres. Sachez néanmoins que je lis attentivement toutes celles qui me parviennent et que, pour très nombreuses qu’elles soient, elles ne sont jamais anodines à mes yeux. Lorsqu’un contact s’établit et s’installe entre le rédacteur d’un livre et ses lecteurs, c’est toujours précieux et cela doit être considéré comme un cadeau du Ciel, un cadeau qui n’est jamais un acquis. J’en suis très conscient et de cela je vous remercie également.

Je profite maintenant de cette circonstance pour vous faire un aveu : Je ne me suis jamais senti écrivain… bien que, de toute évidence, je le sois jusqu’au bout de la plume que je plonge dans mon encrier ! Même après tant de livres et aussi absurde cette affirmation puisse-t-elle paraître, c’est pourtant la réalité de ce que j’éprouve au fond de mon âme.

Lorsque, fin 1977, j’ai débuté la rédaction de ¨Récits d’un voyageur de l’Astral¨, je n’ai pas imaginé un seul instant qu’elle serait suivie d’une autre, puis d’encore une autre et ainsi de suite…
Le mouvement de la vie m’a emporté, presque malgré moi, sur un chemin de découverte intérieure qui a fait de moi un témoin bien plus qu’autre chose.

Je suis avant tout un mystique, c’est-à-dire un explorateur de la vastitude de la Conscience. C’est pour une telle raison que je soigne mon écriture, parce qu’on ne peut pas se permettre de chanter l’infiniment Grand avec des mots approximatifs.

En vérité, je n’écris pas parce que j’aime écrire mais parce qu’il le faut, parce que je porte en moi la trace d’un espace d’Espoir et de Lumière qu’il est urgent de partager. Et surtout, surtout parce qu’il y a une perpétuelle Présence qui vit au creux de ma poitrine et que je ne peux me retenir d’offrir.
C’est celle, vous l’avez deviné, d’un certain Maître qui vint nous rendre visite il y a deux millénaires, celle aussi de ses Frères en esprit qui n’ont cessé de m’accompagner, même lors des heures les plus difficiles.

Et de ces heures, il y en a eu, oui. Ces presque quarante années n’ont pas été celles d’un parcours facile. J’y ai connu, comme tout un chacun, mon lot d’épreuves avec la particularité d’avoir parfois déchaîné quelques passions et incompréhensions. Vie publique oblige…
Mon itinéraire en a parfois dérouté plus d’un, c’est évident. Cet itinéraire n’a cependant fait qu’illustrer mon authenticité à ne pas craindre d’exprimer le sens de la métamorphose et d’aller de l’avant, loin de la pétrification.

Il s’en est bien sûr trouvé, de temps en temps, pour affirmer que j’étais radicalement « pris par les forces obscures ». J’ai préféré en sourire, laissant mes livres raconter le vrai contenu de mon cœur et de ma mémoire. Je suis simplement et tout entier dans les quelques milliers de pages que j’ai rédigées.

« Combien d’ouvrages est-ce que vous comptez encore écrire ? » me demande-t-on parfois. Je l’ignore… Autant que l’¨On¨ m’en demandera, autant que j’estimerai aussi avoir quelque chose à dire sans me répéter et aussi longtemps que j’en aurai la force. Je ne me soucie pas de cette réflexion que j’ai un jour lue à mon sujet : « Méfions-nous de quelqu’un qui se force à publier un livre par an, c’est suspect. »

En ce qui me concerne, je me méfie de deux ¨choses¨ : de la tiédeur et de la stérilité qui en découle. Toutes deux nous font nous endormir et dénigrer ce qui prend le risque de vivre vraiment.
Alors, à tous ceux qui ont compris cela et qui ont eu le courage, très souvent sous la critique familiale et sociale, de me faire confiance depuis tant d’années, je dis encore un grand merci !
Notre Famille d’âmes est bien plus nombreuse qu’on ne le croit… Elle attend son heure et y travaille en l’appelant.

Très fraternellement et affectueusement à vous.

Daniel Meurois

 

la mort et l’après-vie

la mort et l’après-vie

La mort… Qu’y a-t-il réellement de l’autre côté ?

Chers amis,
Marie Johanne et moi-même avons été invités à donner un séminaire sur « la mort et l’après-vie », à l’automne dernier à Madrid. Beaucoup de personnes intéressées n’ont évidemment pu y assister. C’est la raison pour laquelle l’IIHS, un institut créé par note ami Jean-Charles Chabot, a souhaité mettre à la disposition de tous un coffret video reprenant l’essentiel, en Français, bien sûr, de ce qui a été enseigné et échangé lors des 2 journées de cet évènement. Je vous laisse ici en prendre connaissance si vous souhaitez y avoir accès.
Merci !
NOM D’UN ACRONYME !

NOM D’UN ACRONYME !

NOM D’UN ACRONYME !

L’autre jour, j’ai rencontré une personne qui, loin d’être au RSA, avouait être soumise à l’ISF et s’intéresser à une SCPI. En l’écoutant parler de ses amis de l’OCDE, je me suis dit qu’il y avait alors de fortes chances pour qu’elle ne soit pas trop tourmentée par la CSG et que le débat sur les GAFA dans l’UE ne l’empêchait pas de dormir. Son souci était plutôt de savoir voir ce que disait l’AMF en fonction du FMI ou de la BCE. Était-il sage d’investir dans SFR ou dans LVMH ? Elle a quand même reconnu avoir besoin de se divertir, en regardant parfois ONPC ou TPMP. Évidemment, simultanément il fallait qu’elle s’intéresse à de possibles placements dans l’IA et, si on en croit l’AFP, ne plus soutenir VDLV dont l’avenir était incertain.
Elle m’a aussi confié que, par prudence, elle changeait régulièrement d’URL avec l’aide, bien sûr, d’un spécialiste en HTML qui, avec son PC, savait brouiller les pistes. Cette tranquillité d’esprit lui permettait d’avoir le loisir, une BD à la main, d’attraper le premier TVG pour se rendre à l’EVJF d’une amie, celle qui venait de subir une IVG au CHU et qui craignait d’avoir le VIH.
Dans la foulée cette personne m’a même raconté que, plusieurs fois par an, elle se rendait au Québec, chez un ami qui était gérant local d’une SAQ. Celui-ci se branchait toujours sur TVA ou RDI afin de savoir où en étaient le PQ ou la CAQ ainsi que les ONG d’Haïti en attendant que le Gouvernement se décide à installer une LGV entre Québec et Toronto, voire New-York… Tous deux se disaient que ce serait bien pour mieux suivre l’évolution de la LNH ou se rapprocher des activités de l’AAF. Quant à l’intérêt local de l’ami québécois pour l’UQAM, le REM, le débat autour des CPE ainsi qu’à ses relations avec le CPAC, ce n’était pas son problème…
Lorsque la personne rencontrée a pris congé de moi suite à la réception du SMS d’une copine ayant eu recours à la GPA, nous étions juste en face du MSSS, à côté du kiosque à journaux où une affiche évoquait le dernier procès à la CEDH et le problème des OGM.
« Si on en avait eu le temps, à propos de l’UE j’aurais aimé savoir ce que tu penses de l’EPR à Flamanville… Il paraît que la NPI n’est pas au niveau. Et puis au fait… tu y crois aux OVNI ? Ça ne m’étonnerait pas ! », me lança-t-elle en traversant la rue.

Vous avez compris ? Très franchement pas moi. Du moins pas complètement… parce que ça m’a mis quasiment HS.
Ce petit récit plus ou moins imaginaire s’est imposé à moi ce matin bien davantage pour le sourire que pour la critique d’une société qui se mécanise, voire se robotise chaque jour davantage. Une société qui, tout simplement, cherche à grignoter quelques malheureuses secondes à chacun de nous dans leurs échanges frénétiques.
Oui, le sourire est sans doute la meilleure attitude à adopter face à la dévitalisation et à la déshumanisation du langage à laquelle nous contribuons tous dans le tourbillon de la vie actuelle. Faire marche arrière et réapprendre à parler avec des mots qui soient des mots ? Je n’y crois pas… Nous sommes à l’époque de la déstructuration et sans doute est-ce juste ainsi puisqu’il arrive toujours un temps où il faut accepter de déconstruire pour réinventer.
Je ne peux cependant m’empêcher de m’amuser à la seule idée d’imaginer le casse-tête auquel devront faire face les quelques archéologues qui dans quelques centaines ou milliers d’années découvriront le peu qui restera de nos annales écrites truffées d’acronymes… si annales écrites il reste puisque le virtuel avale tout.
Le peu qui restera, ai-je dit ? Oui, c’est certain car, avec un minimum de lucidité, nous devrions admettre que notre monde, nos sociétés passeront tout comme sont passées des quantités d’autres qui se juraient immortelles. Ce n’est pas triste. C’est seulement le juste mouvement de la vie.
Le tout, au cœur de ce mouvement, c’est d’avoir le courage d’y rester vivant et non pas semblable à un robot exécutant et subissant. Préserver une âme qui observe les métamorphoses de son temps tout en gardant sa capacité d’espérer parce que d’aimer. C’est si précieux…
LOL !

@ Daniel Meurois avril 2019

PETIT LEXIQUE POUR LES NULS :
– RSA : Revenu de solidarité active
– ISF : Impôt sur la fortune
– SCPI : Société civile de placement immobilier
– OCDE : Organisation de coopération et de développement économiques
– CSG : Contribution sociale généralisée
– GAFA : Google, Apple, Facebook, Amazon
– UE : Union européenne
– AMF : Autorité des marchés financiers
– FMI : Front monétaire international
– BCE : Banque centrale européenne
– SFR : Société française du radiotéléphone
– LVMH : Louis Vuitton Moët Hennessy
– ONPC : On n’est pas couché
– TPMP : Touche pas à mon poste
– IA : Intelligence artificielle
– AFP : Agence France-presse
– VDLV : Vincent dans les vapes
– URL : Uniform resource locator
– HTML : Hypertext markup language
– EVJF : Enterrement de vie de jeune fille
– CHU : Centre hospitalier universitaire
– SAQ : Société des alcools du Québec
– TVA : Téléviseurs associés ( au Québec ).En France : Taxe sur la valeur ajoutée
– RDI : Réseau de l’information
– PQ : Parti québécois
– CAQ : Coalition avenir Québec
– ONG : Organisation non gouvernementale
– LGV : Ligne grande vitesse
– LNH : Ligue nationale de hockey
– AAF : Alliance du football américain
– UQAM : Université du Québec à Montréal
– REM : Réseau express métropolitain
– CPE : Centre de la petite enfance
– CPAC : Confédération des peuples autochtones du Canada
– GPA : Grand prix d’Amérique
– MSSS : Ministère de la santé et des services sociaux
– CEDH : Cour européenne des droits de l’homme
– OGM : Organisme génétiquement modifié
– EPR : Réacteur pressurisé européen
– HS : Hors service