Un 45ème souffle

Un 45ème souffle

Un 45ème souffle…

Amis lecteurs, après un long silence qui n’était pas pour autant un signe de repos, me revoici aujourd’hui avec ces trois premières pages de ¨Sous le voile de Meryem¨…

Il y a deux raisons à cela.

La première c’est que la ¨Terre Sainte¨ – qui n’est pas nommée ainsi sans raison profonde – y est évoquée dans toute sa pureté alors qu’on la sait tellement souillée aujourd’hui.

La seconde, c’est que sommes à trois jours de la sortie d’imprimerie de ce livre qui, je l’espère, fera sa part dans le subtil des consciences. Il s’agit de mon 45ème.

Alors voici… C’est bien sûr Meryem, encore toute petite fille, qui s’exprime.

¨C’est un vent solaire qui m’a fait venir en ce monde. Une poussée de Lumière aux éclats de Lune, un Souffle indif-férencié… Je L’ai suivi ou Il m’a investie, je ne saurais le dire puisque tout est dans Tout.

Mes tout premiers souvenirs dans ce corps de femme, que j’ai néanmoins revêtu entre bonheur et douleur, remontent à l’âge de deux ou trois ans. Le bonheur du Service au Vivant, la douleur des cicatrices déjà perçues de ce qui allait faire ma vie.

Des âpres collines de Judée aux douces rondeurs de la Galilée puis des rives du lac de Kinnereth jusqu’à Jérusalem, combien de fois en ce temps-là n’ai-je pas parcouru les sentiers de cette terre sans âge qu’était la Palestine ? Passant des bras de mes parents aux paniers des flancs d’un mulet, je regardais les paysages défiler. Je ne comprenais pas les lignes instables de l’horizon…

Là où nous nous arrêtions, là où nous vivions une saison ou deux, ce n’était jamais chez nous. Ou alors, « chez nous », c’était partout car cet homme à la longue barbe portant le nom de Yohachim et que je savais être mon père était en tout lieu attendu et respecté. Quant à ma mère, je ne me souviens que de ses yeux et du grand voile noir dont elle m’essuyait

le front. Elle s’appelait Hannah et semblait également fort respectée. Mais qu’est-ce que le respect pour une toute petite fille qui contemple le monde avec le regard encore imprégné d’un autre univers ? Plutôt que la marque d’une sorte de mérite ou de privilège aux origines inconnues, c’était la reconnaissance d’une lumière qui s’imposait d’elle-même. Et, de fait, mes parents n’étaient pas de simples parents mais Yohachim et Hannah que chacun, apparemment, ne pouvait que connaître.

Peut-être avais-je cinq ans lorsque j’en ai compris la raison sous la forme de ce qui fut pour moi une révélation… Mon père était prêtre à Jérusalem. Il me répétait souvent y avoir une charge sans que je comprenne tout à fait ce que cela signifiait. Je voyais seulement qu’il en était fier et que c’était pour cela que nous voyagions beaucoup puisque ailleurs on lui demandait aussi de faire des gestes et de réciter des prières. Des prières… J’ai toujours su à quoi cela servait et ce que cela racontait… un peu comme les étoiles qui brillaient la nuit dans le ciel, avec lesquelles je parlais et qui me répondaient par leurs mots à elles.

Et puis, un jour, nous avons cessé de parcourir les chemins. Mon père possédait une petite maison près des murs, à Jérusalem. Au lieu de ne faire qu’y passer, nous nous y sommes installés.

– « Sais-tu, Meryem ? C’est ici que tu es née. »

Une autre révélation… À vrai dire, je ne m’étais jamais questionnée sur ma naissance. Dans ma tête et dans mon cœur, j’avais toujours existé et je regardais mes parents comme s’ils m’avaient été prêtés pour un moment. Ils étaient d’abord Yohachim et Hannah et ils faisaient semblant de croire que j’étais leur enfant.

Ainsi, étais-je devenue Meryem dans « la maison près des murs », tel un oiseau que le vent aurait poussé à se poser sur le sol pour lui faire comprendre qu’il pouvait également marcher dans la poussière. Et des pas, je me souviens, j’en ai accompli beaucoup dans les ruelles tortueuses de Jérusalem, des pas entre les étals des marchands mais aussi des pas intérieurs. C’est là que je me suis enfin décidée à me réveiller…¨

© Daniel Meurois. Extrait de ¨Sous le voile de Meryem¨, aux Éditions Le Passe-Monde.

Illustration d’origine non identifiée.

Une urgence terrestre… et Céleste

Une urgence terrestre… et Céleste

Une urgence terrestre… et Céleste

Chers amis lecteurs,

Il m’a paru important et surtout très utile de soumettre ici à votre réflexion un extrait particulièrement significatif de notre dernier livre, ¨Dialogues avec Ceux qui viennent des Cieux¨.

Il s’agit un message capté en provenance de Ceux qui se font traditionnellement appeler les ¨Frères des Étoiles¨.

Il en fera sourire en coin certains, ceux qui se disent partisans d’une spiritualité ¨sérieuse¨, c’est évident. Il est tout aussi évident que ce n’est pas pour eux que ce texte trouve sa place ici. Il ne saura parler qu’aux femmes et aux hommes de cœur et à l’esprit ouvert. C’est donc à elles et à eux qu’il est dédié.

Une urgence terrestre et céleste… des paroles d’En-Haut.

¨La Liberté appartient aux briseurs de rondes…

La Grâce vient d’une Germination dans les cœurs qui acceptent d’être « en chantier ». C’est cela grandir, même si le prix vous parait lourd.

Vois-tu ? Entends-tu, toi qui questionnes… qui te désespères ?

Le Plan envisagé pour la Terre vole plus haut que tous les rôles imaginés et joués par les « politicos » et les « pouvoireux » de ce monde. Le Plan, le Seul… est vu d’En-haut, si haut que vous ne soupçonnez même pas encore toute l’étendue de Sa vision en Altitude… Sa subtilité est Divine. Vous êtes encore trop aveuglés pour y voir clair. Empressez-vous de développer toutes vos zones cognitives pour comprendre ce qui est en train de se jouer de par l’action du Grand Balancier Cosmique.

Non, la Terre ne sera pas « sauvée » par des élections… ni par des chefs d’états, ni à l’issue du moindre conflit toujours mené pour la ¨bonne cause¨.

Car tout cela, c’est de « l’hommerie » dans ses côtés les plus obscurs, les plus vils, les plus avides. Que du vent et du vent qui sent très mauvais ! C’est ce qui vous fait si mal… qui vous déchire et vous entretient dans une dualité qui transpire, qui est contagieuse, qui maintient la dispersion, la désunion et la peine. À chaque fois que vous manifestez le plus lourd en vous, vous y perdez votre rayonnement et votre énergie vitale…

L’état d’Unité des humains sera la seule Force rédemptrice !

Actuellement, vous vivez tous des « petites morts » au quotidien, des vraies pertes d’être chers, des trahisons graves en amitié ou en fraternité, des scissions même familiales…Vous ne vous êtes jamais sentis aussi seuls, aussi blessés, aussi déçus… Sortez donc votre tête de cette vase mondiale.

C’est urgent… détachez-vous de vos attentes envers vos dirigeants… Leur immense majorité n’est hélas pas digne de votre confiance. Ils n’ont pas d’amour en eux car leur d’âme a accepté de ne plus respirer. Derrière les paroles faciles, combien sont capables de compassion ou même d’une simple empathie ? Vous le constatez tous les jours dans chacune de leurs décisions. Qu’en espérez-vous ? Être « sauvés » ? Être compris ? Entendus ? Non, ils ne sont pas vos « ailes  » et ne le seront jamais… Encore faudrait-il qu’ils sachent prendre eux-mêmes de la hauteur…

Tenez bon ! Tenez bon en regardant vers le haut et en étant droits dans vos cœurs.

La Terre et tous les règnes qui y vivent seront libérés par l’Intelligence des âmes, la pureté des cœurs et des consciences multipliées et soutenues par la Grande Alliance… Soyez donc tous unis pour le respect de la Vie et du Sacré, pour tout ce qui vit, pour tout ce qui est animé du Principe vivant, du Souffle.

LE VRAI SOUFFLE PUR qui soulèvera tous les Aimants de cette Terre. Une marche quantique pourra alors se dessiner… et seulement à ce moment-là…

C’est sur cela… et CE en quoi vous devez absolument garder Espoir. Ne laissez plus les mensonges vous subjuguer et vous atteindre. Apprenez à parler la langue cardiaque de la Guérison et celle des Étoiles.

Descendez donc dans vos poitrines afin que le mur de vos incohérences soit enfin abattu pour faire place au Meilleur…

Pour l’heure, c’est le chaos, la lourdeur, l’hypocrisie, le mal…

Alors, relevez-vous et montez en vibrations cristal- lines… « Le Ciel a-t-il une préférence pour l’aigle ou la colombe ? »

Il y a encore d’incontournables virages sur votre route et vous ne pourrez vous y soustraire car ils sont motivés par « quelque chose » de plus grand que tout. En chacun de vous, pourtant, la conscience tisse ses fils…

L’Amour demande de faire d’importants sauts dans le vide, pour autrui et pour soi. Par Son audace, vous grandirez et tout changera… abattez enfin, amis, le mur de vos incohérences et de vos divisions.

Souvenez-vous que le déséquilibre se joue toujours à deux !

Soyez, soyons des rassembleurs de Paix et d’Altitude. Vous et nous. Confiance ! Courage ! Audace !

Nous sommes avec vous bien plus que vous ne le croyez !¨

Paroles d’Élohim…

© Daniel Meurois et Marie-Johanne Croteau-Meurois. Extrait de ¨Dialogues avec Ceux qui viennent des Cieux¨. Éditions Le Passe-Monde.

A propos d’Amour

A propos d’Amour

A propos d’Amour…

Chers amis, après une petite prise de recul me voici de retour avec une réflexion qui pourrait sembler anachronique ou complètement décalée par les glorieux temps qui courent. Mais justement… je suis persuadé qu’il importe plus que jamais de se ¨décaler¨ face à la triste mise en scène actuelle concoctée par notre humanité.

Lorsque j’écris ¨se décaler¨, je ne veux pas dire se désengager ou se replier sur soi mais essayer de fonctionner sur un mode de conscience différent où la perception du côté illusoire des choses permet la respiration et l’espérance…

À propos d’amour…

Il y a des mots qui sont magiques… Le mot amour, par exemple. C’est même sans doute le plus magique d’entre les magiques. On a l’impression en effet qu’il renferme en lui les arcanes de ce qui guérit tout et qu’il est donc le baume ultime à toutes les dissensions humaines et à toutes les plaies de l’âme. Son aura est si universelle que même les personnes qui, à nos yeux, sont parmi les plus sombres de notre espèce n’hésitent pas à l’utiliser.

En réfléchissant à cela aujourd’hui, j’en suis venu à me demander le pourquoi réel de cette magie. La réponse n’est pas si évidente qu’on le croit. Il me semble en fait qu’elle peut considérablement varier d’une personne à l’autre, en fonction du niveau de conscience de celle-ci, autrement dit de sa perception de la vie… puis d’elle-même au cœur de cette vie.

Oui, plus j’y songe, plus il me paraît certain que l’amour ne signifie pas la même chose pour tout le monde. Selon certains dictionnaires, il serait ¨une disposition affective à l’égard de ce qui paraît être bon¨… Et c’est justement là que commence le flou ! Au sein exact de l’idée du ¨bon¨.

Qu’est-ce qui est bon, au juste ? Le ¨juste¨ ? Sûrement pas… Toutes les guerres résultent d’une mésentente sur ce qu’on décrète juste ou injuste. Les Croisés n’ont-ils pas trouvé bon de massacrer au nom du Christ ? Certaines civilisations précolombiennes ne croyaient-elles pas en la justesse des sacrifices humains pour obtenir les faveurs célestes et prouver ainsi leur amour envers la Divinité ? Chacun sait que la liste de ce genre d’aberrations pourrait s’étirer à l’infini.

Dès qu’on se tourne vers le passé, il nous est bien sûr facile de dénoncer de telles perceptions de ce qui est bon et de ce que l’amour réclame. Leur absurdité saute aux yeux mais… qu’en est-il, par contre, de ce qui se passe aujourd’hui ?

Ce n’est pas très différent. Tout le monde continue officiellement de vouloir le bien, le bon, l’amour, donc… et c’est pour cela que tout le monde continue de se faire la guerre avec les mêmes bonnes raisons.

En tant qu’¨ancien jeune idéaliste des années soixante¨, j’ai pu espérer, comme beaucoup, que le ¨peace and love¨ du mouvement hippy et son prolongement à travers la galaxie du courant ¨Nouvel-âge¨ seraient porteurs d’une redécouverte de l’amour ou d’une expression plus large de son sens.

Cela a été vrai jusqu’à un certain point. Un certain, seulement… car on est finalement retombé dans le flou. Le mouvement hippy s’est suicidé par noyade dans le marécage des drogues; quant au Nouvel-âge, il est depuis longtemps mort et enterré, étouffé par la profusion, l’inconsistance et la prétention des rejetons mercantiles surgis de son tronc.

Et l’amour, lui, dans nos esprits, n’a toujours pas quitté son rang de grand guérisseur flou. Il demeure le magicien espéré mais non identifié clairement.

Pourquoi ? Je ne prétends évidemment pas avoir la réponse à une telle interrogation mais je me demande si ce n’est pas parce qu’il y a avant tout sur cette planète environ huit milliards de personnes jouant un rôle qui est rarement de leur. Huit milliards de personnes qui ne parviennent pas à faire autrement que de porter douloureusement des masques c’est-à-dire, en résumé, de faire semblant, d’envier, de jalouser et de ne connaître, pour exister, que les rapports de forces…. À peu de choses près tout au moins.

Il est vrai qu’il est difficile d’être vrai… Alors on est des myriades à s’inventer des rôles et des prétextes jusqu’à finir par croire à ceux-ci. Oui, être vrai, c’est sans doute ce qu’il y a de plus complexe et exigeant. C’est pour cela que notre humanité est encore et toujours à la poursuite d’un concept magique, celui de l’Amour qu’elle ne parvient pas à incarner.

Qu’on le veuille ou non, l’amour dont nous sommes capables est invariablement exclusif au sens premier du terme, je veux dire qu’on en exclut toujours quelque chose.

Il s’en trouve bien sûr, de-ci de-là, pour continuer d’affirmer à coup de ¨messages stellaires¨ que « tout le monde est beau et gentil ». Hélas, il semble bien que cette affirmation aux relents ¨fleur bleue¨ soit plutôt légère face au défi qui consiste à incarner un amour qui soit vraiment l’Amour.

Non, je ne crois pas que tout le monde soit beau et gentil et que c’est précisément pour cela que nous sommes ici, dans le melting-pot de cette Terre. Si de la Vie nous ne connaissons qu’une sorte de brouillon malhabile et trop souvent souffrant, c’est parce que ce n’est justement pas ailleurs que dans la densité de la glaise où nous pataugeons que l’Amour auquel nous aspirons peut se tisser.

Nous y apprenons lentement, très, très lentement, à force de tâtonnements et d’erreurs, de persévérance, de répétitions et d’impasses visitées, de coups d’égos et de chutes… et non pas par l’effet de je ne sais quelle Grâce divine ultime et définitivement salvatrice.

Alors, en vertu de cela, ne craignons surtout pas de dire « Je suis d’ici … » , même si notre mémoire est faite de poussières d’étoiles.

L’Amour, celui dont nous portons confusément le souvenir en nous, n’est pas le fruit d’un soudain éclat de conscience dont nous devons espérer qu’il nous sera parachuté des sphères célestes. Je crois qu’il est l’enfant de l’infatigable Volonté du Vivant et de son Intelligence qui se cherche à travers nous.

Je crois aussi qu’il demeurera flou et fuyant tant que nous n’aurons pas épuisé les arguments pesants de nos déguisements successifs.

Il est grand temps qu’on ne l’attende plus dans une pseudo illumination new-ageuse et miraculeusement ascensionnelle ou encore par la manifestation d’un nouveau Christ qui nous donnera le plan de la marche à suivre en vue de décoller à bord du bon vaisseau-mère.

La sortie du bourbier résultant du cycle que nous sommes sensés avoir quitté est résolument individuelle avant que de pouvoir espérer être collective… simplement parce que c’est dans le regard intime que chacun est capable de poser sur lui que se cache la réponse à son énigme.

Alors, la première des grâces qu’il faille se souhaiter, c’est celle de Vouloir vraiment sortir d’un semblable bourbier après avoir admis que nous avons pleinement construit son absurdité. Un tel Vouloir, je vous l’assure, ça se décide, ça ne se reçoit pas en cadeau.

Pour le reste, laissons la Vie agir sans tenter d’en bloquer le développement par nos mains crispées. Elle est Intelligente, la Vie, elle sait où elle va à travers nous. Elle ne nous appartient pas; c’est plutôt nous qui Lui appartenons… tout comme cet Amour premier dont nous sommes issus. Ne serait-ce pas pour cela qu’il nous a échappé jusqu’à présent ?

D’ailleurs, quelque chose me dit que cet Amour-là n’est pas un but… mais un commencement.

Mais au fait… qu’est-ce que ¨la Vie¨ ?

© Daniel Meurois

Illustration d’origine non identifiée.

QUE FAUT-IL FAIRE ?

QUE FAUT-IL FAIRE ?

QUE FAUT-IL FAIRE ?

Que faut-il faire ?

Il y a quelque temps, j’ai découvert cette question un peu abrupte posée par l’un de vous qui me lisez en cet instant.

Celui-ci, comme beaucoup j’imagine, s’interrogeait à juste titre sur l’attitude à tenir face à ces vagues répétées d’évènements douloureux, d’informations alarmantes ou révoltantes qui secouent plus que jamais la planète… et chacun de nous par la même occasion.

Oui, que faut-il faire ? Continuer à creuser du côté des prophéties comme certains le font inlassablement ? Où cela mène-t-il ? Cette recherche me semble nourrir davantage le jeu de nos méninges et de nos émotions que les vrais battements de notre cœur. Quel mouvement vers le haut inspire-t-elle ? Je réfléchis différemment…

Je préfère observer avec une attention soutenue le quotidien de notre monde car ce qui s’y passe est suffisamment éloquent pour interpeler en profondeur toute personne dotée d’un minimum de bons sens.

Pas besoin d’être bien cultivé pour comprendre clairement que les Institutions financières mondiales s’étouffent d’elles-mêmes et sont sur le bord du gouffre. Tant de choses sont évidemment truquées.

Pas besoin d’être économiste pour s’apercevoir qu’ici et là les populations pauvres et opprimées n’en peuvent plus et se soulèvent, que les nantis que nous sommes encore globalement en Occident voient leur équilibre de plus en plus précaire et commencent à paniquer.

Nul besoin non plus d’être géologue ou climatologue pour constater que notre activité industrielle a dangereusement abimé la planète, que celle-ci se rebelle et est à la veille de se réorganiser.

Sans aucun doute, tout cela correspond aussi à des rythmes naturels. Les modifications géologiques et climatiques ainsi que l’apogée puis le déclin des civilisations font incontestablement partie de ces épisodes qui ont toujours ponctué l’histoire des sociétés humaines. L’activité solaire est notamment parlante à ce propos. Pas question de le nier.

Mais est-ce alors dire qu’il n’y a rien à faire et que nous sommes appelés à toujours revivre le même scénario ainsi que l’affirment nombre d’analystes ? Serions-nous ainsi inéluctablement coincés dans la mécanique de l’Éternel Recommencement ?

Ce n’est pas mon opinion.

Le Principe de l’Évolution n’est pas celui qui fait tourner inlassablement l’âne autour de l’axe d’une meule jusqu’à creuser un sillon dans le sol qu’il foule.

« Que faut-il donc faire ? » continue de me demander le message reçu comme si son auteur attendait de moi une solution toute faite et des directives à suivre.

Bien évidemment, je n’ai pas le mode d’emploi d’une opération de sauvetage de notre monde ! Qui pourrait prétendre l’avoir, d’ailleurs, hormis quelques pseudos-messagers auto-proclamés de l’Apocalypse ?
Ce qui me paraît certain, par contre, c’est que tous ceux et toutes celles qui sont un peu intelligents, conséquents et qui sont dotés d’un minimum de courage doivent cesser de faire l’autruche en maintenant la tête dans les sables de leur tranquillité quotidienne. Ce temps est révolu.

Lorsqu’il est de notoriété publique que les auteurs des escroqueries de grande envergure, des mensonges mondiaux, des injustices, des détournements de fonds colossaux, des gâchis et des massacres sans nom tiennent les rènes d’un grand nombre des postes-clés de nos sociétés, comment se taire et ne pas réagir sans se rendre complice de cet état de fait ? Le « Je ne le savais pas » n’est plus de mise; il est une hypocrisie.

Que faut-il faire alors ? Prier ? Méditer ? Se retirer dans un coin de campagne si les circonstances de notre vie nous le permettent ?

Je serais tenté de vous dire oui, bien sûr, car renforcer notre âme est capital tandis qu’offrir le meilleur à notre corps est légitime… et puis parce que, ultimement, on peut sans peine se répéter que tout ceci fait partie du jeu illusoire de la Maya.

Cependant, je serais encore plus tenté de vous dire que ce n’est pas suffisant, que c’est un détour, une fuite de plus.

Je crois que – même au cœur de la Maya – la situation actuelle est telle qu’elle demande urgemment une implication très concrète de tous ceux qui ont pris conscience que chacun de nous est responsable de l’état de notre monde.

Cette implication doit mener sans tergiverser à un « NON » massif à tous les asservissements qu’a engendrés notre société via notre lâcheté et notre égoïsme.
Comment ? Par ce qu’on appelle la désobéissance civile, c’est-à-dire par le refus de se soumettre à l’absurde, au vol organisé, légalisé, au pillage, au mensonge, à la tricherie et à toutes les sortes d’iniquités doublées de cynisme érigés en systèmes de fonctionnement.

Comprenez-moi bien, je ne prône ni une révolution ni l’anarchie car ceux-ci vont toujours de pair avec la violence. Nous avons assez ¨donné¨ – ou plutôt perdu – dans cette direction…

Je plaide seulement pour une véritable et irréversible Évolution – un saut quantique volontaire, dirions-nous – une mutation radicale et rapide de nos mentalités et de nos comportements.

Bernard Benson, l’auteur du ¨Livre de la Paix¨, un homme que j’ai assez bien connu il y a une trentaine d’années, attirait déjà notre attention sur le fait qu’il est totalement absurde que quelques tout petits milliers d’individus, voire moins, décident à eux seuls de la vie de quelques milliards de personnes.

Aujourd’hui que nous sommes au nombre de sept milliards, cette vérité devient encore plus éclatante.

Je ne suis pas de ceux qui prétendent, à l’instar de certains ¨prévisionnistes¨ mondiaux, que notre espèce trouvera bien le moyen de se débrouiller, de se réorganiser puis de repartir ¨comme avant¨ aidée par de nouveaux progrès technologiques. Ce n’est pas la technique qui nous sortira de notre impasse mais l’expression du cœur humain, son ¨Amour-Intelligence¨.

Je suis de ceux qui disent haut et fort qu’il ne faut surtout pas que cela continue ¨comme avant¨ car seule une refonte de toutes nos valeurs peut nous faire sortir de notre hypnose et de notre ornière.

Voilà pourquoi désobéir autant qu’on le peut à nos réflexes de consommateurs, de gaspilleurs, à nos habitudes d’assujettissement aveugle aux pouvoirs abusifs politiques et religieux, aux lois perverses et au Principe de la Peur me paraît être aujourd’hui un devoir de conscience impérieux.

Cela vous étonne de la part de quelqu’un qui se définit comme un mystique ?

Quant à moi, je ne peux concevoir une Voie d’Intériorité ou de recherche du Divin qui ignorerait la densité enseignante de ce monde, le respect puis l’amour de l’Humain.

Je l’ai souvent écrit : « Tous les mondes ne font qu’Un ». La quête de l’Esprit ne doit jamais signifier la fuite des réalités de la Matière. L’un des aspects majeurs de l’Initiation, autrement dit de la révélation de l’être à lui-même, se situe là…

Avez-vous jamais remarqué à quel point la plupart des grands guides spirituels de notre Humanité ont été parallèlement des hommes de terrain et d’action ? Tous ont été confrontés à des situations sociales et politiques très concrètes. Ils ne sont pas enfuis sur les sommets des montagnes, ni cachés dans des grottes pour se retrouver à l’abri, face au Divin. Ils se sont impliqués, ils ont participé très activement – et de façon parfois musclée – au remodelage de leur société.

Alors finalement, que faire ?

Mon opinion ne sera jamais que mon opinion. C’est assurément à chacun de décider de ce qu’il doit faire, en conscience, avec ses moyens personnels, sa force, son audace,… en faisant en sorte que son âme et son corps vivent en cohérence. À ce niveau-là, ¨faire¨, signifiera commencer à ¨être¨.

Ce qu’il faut surtout ne pas faire ? C’est nier qu’il se passe quelque chose de majeur aujourd’hui sur Terre et s’en moquer complètement. C’est continuer à courber l’échine face aux iniquités et à la volonté de manipulation croissante des consciences, c’est ne rien oser, c’est la tiédeur.

Que l’on ne se demande pas pourquoi le Christ a affirmé : « Dieu vomira les tièdes… ». En termes actuels cela veut dire que le Mouvement naturel de la Vie n’alimente jamais les timorés et les indécis, que la Vie ne fait pas de sur-place ni ne tourne indéfiniment en rond mais que c’est à nous de participer à son invention.

Toute démarche spirituelle qui ne se prolonge pas en sa contrepartie terrestre ne peut être qu’incomplète.

Voilà pourquoi je ne crains pas de vous écrire aujourd’hui :
« N’ayons pas peur de dire Non à la ¨zombification¨ planifiée de notre espèce. N’ayons pas peur de désobéir à ce qui n’est visiblement pas de l’ordre du juste. N’ayons pas peur de faire se rencontrer le Vertical et l’Horizontal et de tout faire pour nous tenir en leur point de jonction.

Au-delà de la diversité des fois et des croyances, l’archétype d’une telle

Rencontre en dit beaucoup, ne croyez-vous pas ? »

 

UNE TERRE MEURTRIE PAR SON HUMANITÉ

UNE TERRE MEURTRIE PAR SON HUMANITÉ

UNE TERRE MEURTRIE PAR SON HUMANITÉ

Chers amis lecteurs,

Dans une semaine exactement, ce sera Pâques. De bien étranges Pâques à vrai dire cette année. À la suggestion de mon épouse Marie Johanne, je vous poste ici cet extrait du tome 2 du « Livre secret de Jeshua », paru il y a déjà… 2 ans.
Cette publication ne plaira sans doute pas à tous car je suis bien conscient que certains sont allergiques au Christ tout comme ils le sont au mot « âme » mais peu importe… Je tiens à la placer.
Il s’agit, vous le verrez, de quelques lignes qui prennent sans doute aujourd’hui un sens différent, peut-être davantage d’ampleur.
C’est Jeshua qui s’exprime ici, alors que, emprisonné après son arrestation sur le Mont des Oliviers, il vient d’extraire sa conscience de son corps…

 » Oh, la Pâque ! Nous n’en étions plus guère qu’à quelques jours… Était-elle en vérité si importante autrement que dans l’annonce de l’émergence du printemps de la Vie quelle célébrait . Le sang de la blessure du Grand cerf, c’était la sève offerte par la Nature toute entière , c’était la Semence du Père révélée par la Terre-Mère. […]

La lumière d’âme de la Terre était chargée de reflets métalliques qui disaient son étouffement et celui de toutes les créatures qui y vivaient. Elle en était devenue si lourde qu’elle ne pouvait qu’écraser tout ce qui cherchait à prendre son envol. Je l’ai vue analogue à un épais brouillard, une sorte de souffle obscur qui résultait de la transpiration d’une myriade de petitesses collectives, d’une multitudes d’anciennes guerres et d’autres, toujours présentes, qui ne cessaient de cracher leurs poisons …

L’âme de la Terre était malade de l’âme collective d’une humanité qui n’était encore que l’ébauche d’elle-même. Depuis toujours, je n’ignorais pas que c’était elle que j’étais venu soigner dans sa globalité . Avais-je su la guérir ou, tout au moins, aurais-je jusqu’au bout l’opportunité de le tenter ? Je n’étais certain que d’une chose… Cette chose s’appelait  » Puissance du Souffle qui m’habitait » et Celle-ci était déterminée à tout laver de ce qui blessait la Terre. Elle pouvait et voulait calciner son infection…

Mais pour cela, il fallait qu’Elle se décharge d’une fulgurance inouïe à partir d’un point d’ancrage en état d’hyper-conscience dans la Matière et, d’évidence, je représentais ce point.

Ainsi, le Souffle du Vivant projetait de balayer les miasmes de la Conscience humaine collective à travers moi et en même temps de les aspirer afin de les transmuter… Souffler, inspirer, rassembler, disperser… La loi de la Vie à l’état pur réclamait cela. Pour la première fois, j’ avais la vision complète parce que cosmique de ma raison d’être ! […]

C’était cela ! Il y avait un tremplin à l’Expression du Divin, non pour soulager chaque homme et chaque femme de la responsabilité et de la charge intime des ses propres errances mais pour que chacun d’eux, chacune d’elles puisse espérer franchir un seuil intérieur, débarrassé des fers du Temps écoulés depuis la fin du peuple d’Atl … et peut-être même avant.

Toujours hors de mon corps et flottant au-dessus de la Terre meurtrie par son humanité en état de suffocation, je me suis senti pleurer abondamment. Cela ne m’était jamais arrivé en pareille circonstance. D’étranges larmes immatérielles en vérité car je n’aurais su dire si elles étaient de peine pour un monde proche de la noyade ou de Joie pour le Tremplin de guérison que je m’apprêtais à devenir jusqu’à l’extinction ultime de mes forces, s’il le fallait.

Je me souviens être resté longtemps ainsi. Même s’il était à mes yeux évident que le Temps ne signifiait rien ou pas grand chose, quelque part au fond d’une geôle il me fallait néanmoins répondre aux exigences cruelles dune illusion nécessaire.

Lorsque je suis redescendu dans mon corps, la fièvre avait gagné du terrain. Je grelottais… »

* Niten Tor : Le temple de Dendérah en Égypte, dédié à Isis et aux naissances

© Le Livre secret de Jeshua » Tome 2. Daniel Meurois.
Éditions Le Passe-Monde
Peinture : Salvator Dali ( « L’ascension du Christ »)

LA PEUR ET LES ÉPREUVES

LA PEUR ET LES ÉPREUVES

LA PEUR ET LES ÉPREUVES

Amis lecteurs,
Les temps particulièrement difficiles que nous vivons m’ont poussé à aller rechercher ce court extrait du « Testament des trois Marie » et son commentaire publié dans « Les 108 Paroles du Christ ».
Il me semble que cela pourrait éclairer nos réflexions et nos attitudes.

« L’angoisse et la peur sont poisseuses […] Contrôle ton imagination et vis l’instant présent tout en acceptant la justesse insondable de ce qui surgit et contre lequel rien en toi ne peut quoi que ce soit.
Sache qu’il n’y a pas de fatalité mais qu’il existe des nécessités. »
(Le Testament des trois Marie – p. 237)

La peur face aux épreuves… L’attitude de la grande majorité d’entre nous d’un bout à l’autre de leur vie est à coup sûr conditionnée par la foule des images et des émotions que suggèrent ces quelques mots.

En vérité, bien peu d’êtres humains naviguent sereinement dans l’océan des incertitudes dont toute existence est faite.

La cause de tout cela réside au cœur-même de chacun de nous, dans notre capacité à imaginer… « vers le bas » plutôt que « vers le haut ».

Le problème est en effet que nous sommes trop souvent conditionnés à nous servir de notre imagination dans un contexte d’adversité et que nous l’orientons essentiellement vers la probabilité d’un danger.

Cette propension qu’ont la plupart d’entre nous à « craindre » plutôt qu’à « espérer » quelque chose génère une sorte de courant d’énergie qu’on appelle « aura ». Peu savent qu’une aura ne fait pas que se projeter en périphérie de l’être ; elle agit tel un aimant, c’est-à-dire qu’elle attire à elle ce qui lui ressemble vibratoirement.

Ainsi pensons le bonheur, fabriquons-en l’image intérieure et nous en attirerons les circonstances… Inversement, imaginons des événements funestes, plantons de ce fait en nous les graines de l’angoisse… et nous verrons bientôt apparaître « malchances » et déceptions…

Apprendre à « piloter » sa propre vie c’est comprendre les principes de ce moteur d’auto-création mis en place par l’Intelligence divine.

C’est ce même moteur qui, d’existence en existence, tisse peu à peu ce qu’on nomme le karma… Ce que nous voyons comme de la fatalité n’est en fait que le retour, par aimantation, de ce que nous avons émis en d’autres temps et qu’il est nécessaire que nous traversions pour imaginer et reconstruire notre vie autrement.

© Daniel Meurois. « Les 108 Paroles du Christ ». Éditions Le Passe-Monde